La communication en milieu professionnel : au téléphone

Dans les relations commerciales ou en milieu professionnel, il reste très utile de téléphoner puisque c’est une façon immédiate de contacter l’autre personne et de percevoir, à part les mots, les autres aspects de la communication verbale et non verbale, comme par exemple le ton, le rythme, les silences, etc.

En français il y a plusieurs façons de dire qu’on téléphone :

  • Téléphoner à quelqu’un : J’ai téléphoné à la directrice / au directeur / aux clients.
  • Appeler quelqu’un : J’ai appelé la directrice / le directeur / les clients.
  • Passer un coup de fil (ou un coup de téléphone) à quelqu’un. : J’ai passé un coup de fil à l’assistante / au réceptionniste / aux collègues.

L’appel est la communication téléphonique.

Lorsqu’on reçoit un appel, on entend la sonnerie du téléphone.

Au bureau on utilise un téléphone fixe, mais a tous un portable (ou mobile). Le portable permet d’envoyer des textos, c’est-à-dire, des messages écrits au moyen des applis de messagerie instantanée.

Lisez la conversation suivante en faisant attention aux expressions du téléphone et aux pronoms personnels en italique :

Un appel téléponique

Société Lunil, bonjour.

—Bonjour, je suis David Mallet, de la BNP. Je voudrais parler à Mme Halima Dati.

—Je regrette, madame Dati vient de sortir. Voulez-vous lui laisser un message ?

—Non, ce n’est pas la peine. À quelle heure je pourrais la joindre ?

—Essayez vers 15 heures, monsieur.

—D’accord, je la rappelle après le déjeuner. Merci, au revoir.

—Au revoir, monsieur.

Le tableau suivant présente un résumé des principales situations et des expressions de la communiction téléphonique :

VousVotre correspondant/-e)
Bonjour, je voudrais parler à M. / Mme…s’il vous plaît.
Puis-je parler à …? / Est-ce que je peux parler à…?
Pourriez-vous me passer M. / Mme…?
C’est de la part de qui ?
Qui l’appelle ?
Qui est à l’appareil ?
De la part de… / Je suis… C’est à quel sujet ?
C’est au sujet de… / C’est personnel. Ne quittez pas, je vous le / la passe.
Un instant, je vous le / la passe.
Je suis désolé(e) / je regrette, son poste ne répond pas. Mais il / elle est là. Vous pouvez patienter, je vais essayer de le (la) joindre.
Merci.
D’accord, j’ attends / je reste en ligne / J’appelle / je rappelle tout à l’heure
Pouvez-vous lui dire que j’ai appelé ?
Oui, je vais lui laisser un message.
Oui, pouvez-vous lui demander de m’appeler au…
Sa ligne est occupée / il / elle est en ligne, vous voulez patienter ou vous rappelez plus tard ?
Vous voulez lui laisser un message ?
Vous voulez me laisser vos coordonnées ?
Vous voulez qu’il / elle vous rappelle ?
Bonjour, je voudrais parler à M. / Mme…s’il vous plaît. Je regrette, il/elle n’est pas là. Il/elle est absent(e).
Il/elle est en réunion / en déplacement / en rendez-vous / en congé
Il/elle n’est pas encore arrivé(e).
Vous pouvez me dire quand il / elle revient / reviendra ?
Pouvez-vous me donner le numéro de son portable ?
Il/elle sera là dans une heure / vers 5 heures / dans une semaine.
Oui, bien sûr / Non, je n’y suis pas autorisé(e).
Vous pouvez prendre un message pour lui/ elle ? Oui, bien sûr / tout à fait. C’est noté, je transmettrai votre message à M. / Mme…
Bonjour, je voudrais parler à M. / Mme… s’il vous plaît. M. / Mme…? Je ne connais pas de M./Mme. ici
Désolé(e), je crois que vous vous trompez / vous faites erreur / il y a une erreur / vous avez fait un mauvais numéro.
Excusez-moi. Je ne suis pas au numéro…? Non, ici c’est le…
Pardon, je me suis trompé(e) de numéro / j’ai fait un mauvais numéro. Je vous en prie.
Bonjour, je voudrais parler à M. / Mme… s’il vous plaît. Je vous entends très mal / la ligne est très mauvaise.
Pouvez-vous raccrocher et refaire le numéro, s’il vous plaît ?

Le texto : le sms ou le message professionnel

En français on appelle texto le message bref échangé entre téléphones portables.

L’envoi des SMS ou des textos professionnels (SMSing) permet d’envoyer des offres et promotions directement à un grand nombre de clients ou de personnes.

L’alerte par texto est aussi utile aux entreprises et aux clients, par exemple : la banque pour envoyer un avis de virement, le médecin pour rappeller un rendez-vous, l’envoi d’invitations pour fidéliser la clientèle, etc.

Observez les textos suivants (source : Digitaleo) :

Le texto ou SMS professionnel est à utiliser auprès des personnes qui ont préalablement consenti à en recevoir (conformément aux directives des politiques de privacité et confidentialité) car il peut être vécu comme intrusif par le destinataire.

Les pronoms complément d'objet direct (COD) et complément d'objet indirect (COI)

Quand on parle de quelqu’un ou de quelque chose qui a déjà été mentionné ou bien qui est identifiable grâce au contexte, pour ne pas le répéter, on utilise les pronoms compléments d’objet direct (COD) et les pronoms compléments d’objet indirect (COI).

Observez les exemples suivants tirés d’une conversation téléphonique et lisez attentivement l’explication sur la nature des compléments d’objet direct (COD) et d’objet indirect (COI) :

Je rappellerai Mme Halima Dati plus tard. → Mme Halima Dati est un complément d’objet direct (COD).

Je la rappellerai plus tard.→ le pronom la remplace le complément d’objet direct (COD) Mme Halima Dati.

Je voudrais parler à Mme Halima Dati. → à Mme Halima Dati est un complément d’objet indirect (COI).

Je voudrais lui parler. → le pronom lui remplace le complément d’objet indirect à Mme Halima Dati.

Le COD s’ajoute directement au verbe sans préposition, alors que le COI est introduit par la préposition à.

Les pronoms complément d'objet direct (COD)

Les pronoms complément d’objet direct (COD) remplacent des noms de choses ou de personnes définies. En principe, ils se placent devant le verbe. Les formes des pronoms COD sont :

  • Marie + me, te, le, la, nous, vous, les + connaît.
  • Marie + m’, t’, l’ (devant voyelle ou h) + écoute.

Exemples :

Tu m’appelles ce soir ? Oui, je t’ appelle. / Non, je ne t’ appelle pas. → M’ = moi / T’ = toi.

Tu connais Jacques ? Oui, je le vois tous les jours. / Non, je ne le connais pas. → Le = Jacques.

Tu vois les erreurs du document ? Oui, je les vois. / Non je ne les vois pas. → Les = les catalogues.

Vous nous attendez ici ? Oui, nous vous attendons ici. Non, nous ne vous attendons pas ici. → Nous = un groupe de personnes et moi / Vous = un groupe de personnes et toi.

Elle connaît l’anglais et le français ? Oui, elle les écrit et elle les parle très bien. / Elle ne les connaît. → Les = l’anglais et le français.

Le COD se joint directement au verbe sans préposition. Pour trouver le COD, on pose la question Quoi ? ou Qui ? juste après un verbe.

Observez les exemples suivants et lisez attentivement l’explication sur le COD :

Il écoute la présentation.

On pose la question : Il écoute, quoi ? La presentation → C’est le complément COD. Il l’écoute.

Il écoute le président.

On pose la question : Il écoute, qui ? Le président. → C’est le complément COD. Il l’écoute.

Le pronom COD : en

  • Le pronom d’objet direct en, remplace des noms de choses ou de personnes indéfinies. Ces noms sont précédés de du, de l’, des la, des.

Observez les exemples suivants et lisez attentivement l’explication sur pronom COD en :

Est-ce que la directrice a du temps ce matin ? — Oui, elle en a. / — Non, elle n’en a pas. → en est le pronom COD qui remplace du temps.

Est-ce qu’il a de la patience avec les fournisseurs ? — Oui, il en a beaucoup. / — Non, il n’en a pas. → en est le pronom COD qui remplace de la patience.

Avez-vous de l’argent ? — Oui, nous en avons un peu. / — Non, nous n’en avons pas. → en est le pronom COD qui remplace de l’argent.

Est-ce que ces clients ont des problèmes de paiement ? — Oui, ils en ont. / — Non, il n’en ont pas. → en est le pronom COD qui remplace des problèmes de paiement.

Si la quantité est précisée, elle est ajoutée à la fin : en…un, en…deux, en…(un) peu, en…beaucoup.

Exemples :

Il a des problèmes ? —Oui, il en a beaucoup.

Ils envoient des colis ? —Oui, il en envoient quatre.

La place des pronoms COD

Lisez le dialogue suivant et observez attentivement la place des pronoms COD en italique :

La date de la réunion

— Alice, on est très occupés en ce moment. Tu déplaces la réunion de la semaine prochaine à un autre jour ?

— Non, je ne veux pas la déplacer.

Déplace-la ! Nous n’avons pas le temps de la préparer.

— Mais si! Je l’ai préparée ce matin. Je viens d’envoyer la convocation aux participants. Tout est prêt !

— Ah, bon ? Tu l’as préparée ? Je te remercie, tu es vraiment efficace.

  • Le pronom COD se place entre le sujet et le verbe à la forme affirmative, entre ne et le verbe à la forme négative. Exemples : Je la déplace. / Je ne la déplace pas.
  • Il se place après le verbe quand il est à l’impératif affirmatif. Exemple : Déplace-la !
  • Avec deux verbes (aller + infinitif, vouloir + infinitif , pouvoir + infinitif, etc.), le pronom COD se place devant le verbe qui fait l’action, c’est-à-dire, l’infinitif). Exemple : Je ne veux pas la déplacer.
  • Avec un temps composé (par exemple, le passé composé), le pronom COD se place devant le verbe auxiliaire : pronom COD + verbe auxiliaire + participe passé. Exemple : Je l’ai préparée.
  • Le participe passé des verbes conjugués avec l’auxiliaire avoir ne se s’accorde jamais avec le sujet. Mais attention ! Le participe s’accorde en genre et en nombre avec le COD quand celui-ci précède le verbe, c’est-à-dire, quand le COD est placé avant le verbe. Exemple : Je l‘ai préparée. (Le participe passé est au féminin singulier car le pronom COD l’ remplace un nom féminin singulier, la réunion dans ce cas).

Prenons les phrases suivantes tirées du dialogue précédent où les pronoms la / l’ remplacent le complément d’objet direct la réunion:

Déplace-la ! → Pronom COD après un verbe à l’impératif.

Je ne veux pas la déplacer. → Pronom COD devant un infinitif.

Je l’ai préparée ce matin. → Pronom COD qui précède l’auxiliaire avoir dans une phrase au passé composé. Le participe passé fait l’accord en genre et nombre (féminin singulier, dans ce cas) avec le pronom l’ (qui remplace la réunion.)

Les pronoms complément d'objet direct (COI)

  • On utilise les pronoms COI avec des verbes suivis de la préposition à.
  • Les pronoms indirects me, te, lui, nous, vous, leur remplacent des noms de personnes avec des verbes tels que : écrire à, répondre à, téléphoner à, proposer à, expliquer à, parler à, donner à, montrer à, plaire à, s’adresser à, communiquer à, conseiller à, offir à etc. + quelqu’un.
  • Pour trouver un COI, on pose la question À qui ? après le verbe.

Observez les exemples suivants et lisez attentivement l’explication sur le COI :

Il parle au directeur.

On pose la question : À qui parle-t-il ? Au directeur → C’est le complément COI : Il lui parle.

L’assistant écrit aux clients.

On pose la question : À qui écrit l’assistant ? Aux clients → C’est le complément COI : L’assistant leur écrit.

La difficulté réside dans le fait de savoir si un verbe est intransitif, c’est-à-dire, s’il est suivi de la prépostion à pour introduire le COI des noms de personnes. Or, cette difficulté n’existe que pour la troisième personne (le, la, l’, les, lui, leur) car pour les deux premières personnes, tant au singulier qu’au pluriel, les pronoms directs et indirects sont les mêmes.

Observez les formes des pronoms indirects :

Taula: Les pronoms COI
PersonneSingulierPluriel
1ère personne me (m’) / moi* nous
2ème personne te (t’) / toi* vous
3ème personne lui leur

Exemples :

J’écrirai au responsable financier. → Je lui écrirai. / Je ne lui écrirai pas. → Lui : au responsable de financier.

Je parlerai à Mme. Dufour, la directrice. → Je lui parlerai. → Lui : à Mme. Dufour, la directrice.

Elle explique la situation aux employés. → Elle leur explique la situation. / Elle ne leur explique pas la situation. → Leur : aux employés.

Elle propose un plan d’affaires à Michel et à moi. → Elle nous propose un plan d’affaires. / Elle ne nous propose pas de plan d’affaires. → Nous : à Michel et à moi.

La place des pronoms COI

La place des pronoms indirects suit les mêmes règles que celle des pronoms directs.

Lisez le texte suivant et observez la place des pronoms indirects en italique :

L'offre d'investissement

— Allô, comment ? Vous me proposez une offre de 20.000 euros ?

— Oui, j’ai grande confiance dans votre projet.

— Écoutez, je dois réfléchir. J’en parlerai à mes associes.

— D’accord. Quand est-ce que vous me téléphonerez ?

— Au cours de la semaine prochaine, dès que je leur aurai expliqué vos conditions.

Montrez-leur mon plan d’inversion. Je suis certain que cela va les intéresser. Persuadez-les !

Prenons les phrases suivantes tirées du dialogue où les pronoms indirects me, leur remplacent des compléments COI introduits par la préposition à :

Vous me proposez une offre de 20.000 euros ? → Pronom COI après devant le verbe (verbe : proposer à).

Montrez-leur mon plan d’inversion. → Pronom COI après un verbe à l’impératif (verbe : montrer à)

Au cours de la semaine prochaine, dès que je leur aurai expliqué vos conditions. → Pronom COI avec un temps composé, placé avant l’auxiliaire avoir (verbe : expliquer à). Mais attention : à différence des pronoms COD, il n’y a pas d’accord du participe passé avec le COI quand il précède l’auxiliaire avoir.

Les pronoms personnels en combinaison

Souvent, aussi bien à l’oral qu’à l’écrit, nous nous exprimons avec deux compléments d’un même verbe, que nous remplaçons chacun par un pronom :

Exemples:

Je montre le local au locataire. → Je le lui montre.

Dites-moi l’adresse exacte. → Dites-la moi.

Ils donnent un pourboire aux serveurs. → Ils leur en donnent un.

Je voudrais présenter ma cliente à mes supérieurs. → Je voudrais la leur présenter.

Le système des différents pronoms, directs et indirects, en combinaison est beaucoup moins compliqué qu’en catalan mais il faut cependant respecter certaines règles sur la place de chacun, selon le temps et le mode du verbe :

  • À l’impératif :

Demande-le lui / ne le lui demande pas. Demande-lui en / ne lui en demande pas.

  • Aux temps simples :

On le lui demande / on ne le lui demande pas. On lui en demande / on ne lui en demande pas.

  • Aux temps composés :

On le lui a demandé / on ne le lui a pas demandé. On lui en a demandé / on ne lui en a pas demandé.

  • Devant un verbe à l’infinitif :

Je vais le lui demander / je ne vais pas le lui demander. Je vais le lui demander / je ne vais pas le lui demander.

Consultez le tableau récapitulatif de tous les pronoms personnels selon leur fonction :

SujetToniqueRéfléchiPronom CODPronom COI
Je moi me me me
Tu toi te te te
Il lui se le / l’ lui
Elle elle se la / l’ lui
On se
Nous nous nous nous nous
vous vous vous vous vous
Ils eux se les leur
Elles elles se les leur
Tous les pronoms personnels selon leur fonction

Les habitudes et les souvenirs dans le passé : l'imparfait

Pour décrire une situation dans le passé dont on ne précise pas la durée exacte on utilise l’imparfait.

Lisez le texte suivant et faites particulièrement attention aux formes verbales à l’imparfait en italique :

Témoignage d'un fondateur de start-up

Paul Gaudry, 28 ans, est le fondateur de Geekzie, une start-up de service à la personne et de formation à domicile, dont l’objectif est de mettre des étudiants et des personnes âgées en relation pour que ces derniers apprennent à utiliser la technologie.

« Je travaillais dans une grande banque française. Je commençais à être très fatigué de mon boulot. C’était un travail monotone. Avant, j’avais déjà l’envie de créer ma propre entreprise mais je n’osais pas quitter mon emploi .» —raconte Paul Gaudry.

« L’idée m’est venue grâce à une expérience personnelle. Mon grand-père âgé de 80 ans voulait une tablette. Mes frères, mes soeurs, mes cousins et moi, lui en avons offert une pour son anniversaire. Pendant un certain temps, nous allions chez lui pour lui apprendre à utiliser des applications qui répondaient à ses besoins. Nous formions notre grand-père au numérique ! Étre connecté lui permettait de maintenir le lien social et de s’informer mais aussi de se sentir valorisé et jeune ! Là, je me suis dit que c’était le moment de tenter l’aventure de l’entrepreneuriat. J’ai créé un premier site internet sur lequel on pouvait commander un cours pour soi ou pour un proche. Maintenant, le service a évolué et je suis très content du résultat.»

Le texte contient de nombreuses formes verbales l’imparfait que décrivent des actions passées qui étaient duratives ou qui se répétaient : je travaillais, je commençais, je n’osais pas, il voulait, nous allions, nous formions, c’était, on pouvait, etc.

  • Pour exprimer une habitude, une répétition ou pour raconter un souvenir ou décrire un souvenir du passé, on utilise l’imparfait.
  • L’imparfait, à différence du passé composé, ne précise pas les limites de l’action : on ne sait donc ni à quel moment elle a commencé, ni à quel moment elle s’est terminée, à moins que cette information ne soit précisée explicitement par un complément.
  • Le verbe à l’imparfait montre une action ou un événement dans sa durée.

L'imparfait

L’imparfait se forme à partir de la première personne du pluriel du présent de l’indicatif : nous + radical du verbe + terminaison - ons.

Il faut enlever la terminaison -ons à ce radical du verbe et ajouter les terminaisons de l’imparfait : -ais, -ait, -ait, -ions, -iez, -aient. Le verbe être est la seule exception à cette règle.

Observez le tableau où vous pouvez voir la conjugaison de l’imparfait des trois groupes et du verbe être.

Pratiquez la prononciation des verbes à l’imparfait dans la section Annexes.

Taula: Verbes des 3 groupes conjugués à l’imparfait
1er groupe (nous parl-ons) 2e groupe (nous finiss-ons) 3e groupe (nous part-ons) Verbe être
Je parl-ais finiss-ais part-ais (j’) étais
Tu parl-ais finiss-ais part-ais étais
Il / elle / on parl-ait finiss-ait part-ait était
Nous parl-ions finiss-ions part-ions étions
Vous parl-iez finiss-iez part-iez étiez
Ils / elles parl-aient finiss-aient part-aient étaient

Quelques remarques orthographiques :

Pour maintenir la prononciation des verbes qui se terminent par -ger ou -cer, il y a des modifications orthographiques à respecter devant les terminaison de l’imparfait :

  • Les verbes en -ger, ajoutent un -e entre -g et la terminaison de l’imparfait (des verbes courants en - ger : voyager, manger, changer, nager, placer, nuancer, avancer, etc.). Exemple : Il changeait très souvent d’emploi.
  • Les verbes en -cer changent le c en ç devant on transforme le -c en ç (verbes courants en -cer : commencer, effacer, placer, etc.). Exemple : Il commençait à comprendre.

L'imparfait

L’imparfait est aussi employé dans une tournure idiomatique pour faire une proposition.

Exemple:

Et si on allait au cinéma ce soir ?

Et si on organisait une sortie à la campagne ?

C’est une des manières très françaises de proposer de faire quelque chose ou même d’inviter à faire quelque chose.

Les souvenirs

En français, pour évoquer des souvenirs on peut utiliser deux verbes synonymes : se rappeler ou se souvenir de. Le verbe se souvenir est suivi de la préposition de mais pas le verbe se rappeler.

Exemples :

Je me rappelle mon premier petit job de jeunesse. / Je me rappelle les collègues j’ai rencontrés à cette époque-là.

Je me souviens de mon premier petit boulot de jeunesse . / Je me souviens des collègue que j’ai rencontrés à cette époque-là.

Lisez le témoignages de plusieurs personnes qui évoquent leur premier emploi lors de leur adolescence :

Mon premier emploi d'été : Jean-Michel Anctil

Actuellement humoriste et comédien comique au Canada, Jean-Michel Anctil se rappelle son premier petit boulot. Il travaillait au McDonald’s situé au centre-ville de Montréal. Après trois ans il est devenu assistant gérant. Il se souvient surtout de l’importance de travailler en équipe et de faire rire son entourage.

Mon premier emploi d'été : Marie Dooley

Actuellement designer de mode et chef d’une petite entreprise, Marie Dooley évoque son premier travail d’été. Elle était monitrice de cyclotourisme. C’était en 1984, en plein été. Elle accompagnait des jeunes sur les routes de la région de Québec et du Maine. Elle se souvient des longues randonnées et de la beauté de la nature. Elle garde de cette époque de bons souvenirs et aussi son vieux vélo.

Les activités de loisirs

À la fin de leur journée de travail et pendant le week-end, la plupart des gens ont une occupation favorite qui leur permet de se détendre et de se réaliser sur un autre plan que le plan professionnel. Ce sont les loisirs, parfois partagés avec les collègues de travail.

Lisez le texte suivant en faisant attention au lexique des activités de loisirs :

Les bonnes activités pour décompresser après le travail

Il est important de déconnecter après le boulot. Pour préserver votre équilibre, pratiquez une activité qui vous change les idées et qui vous fait du bien. Mais quelles sont les meilleures activités pour vous détendre et vous relaxer ? Voici quelques suggestions :

Le sport est le meilleur antidote au stress : faire du jogging, faire du vélo, faire du sport en salle, faire du yoga, etc.

Pour vous ressourcer, vous pouvez vous plonger dans l’obscurité d’une salle de cinéma pour voir un bon film ou vous plonger dans la lecture d’un bon livre.

La pratique d’un instrument peut aussi être un bon moyen de rompre avec la partie professionnelle de la journée : faire du piano, de la guitare ou participer à une chorale.

Bien sûr, vous pouvez vous épanouir en pratiquant une activité plutôt artistique, selon vos goûts personnels : faire de la peinture ou de la sculpture, faire de l’art floral, faire du tricot, etc.

Faire du bricolage ou du jardinage, vous procurera aussi une grande satisfaction.

Pour se maintenir en bonne forme physique et mentale et pour se réaliser à travers une passion, on pratique des activités de loisirs. Pour en parler, on emploie :

  • Le verbe faire de, qui sert à désigner la plupart des activités. Exemples: Il fait de la voile. Vous aimez faire de la pâtisserie. Ils font du bricolage. Elle fait de l’équitation. On fait du théâtre. Je fais du piano, du saxo…
  • Le verbe jouer de quand il s’agit de musique: Exemples: Il joue du violoncelle. Elle joue de la guitare.
  • Le verbe jouer à quand il s’agit de sports collectifs ou d’autres activités ludiques. Exemples: Ils jouent aux échecs. Nous jouons aux cartes. Il joue au basket. On joue à la pétanque.

Le déterminant le, la, l’, les se combine alors avec les prépositions à et de, et forment les articles contractés. Révisez les articles contracté dans l’unité 1, section 2.3.1.

Faire un exposé oral

Lors d’une présentation ou d’un exposé oral, comment devez-vous exposer vos propos, comment devez-vous structurer un discours, comment devez-vous exprimer vos idées ? C’est bien d’avoir une structure du type Introduction – Développement – Conclusion.

Les formules pour organiser un exposé oral

Dans l’introduction, vous introduisez et vous présentez votre sujet, donc, vous allez avoir besoin de différents verbes au futur qui peuvent être :

  • Je traiterai de quelque chose,
  • Je vais traiter de quelque chose,
  • J’aborderai quelque chose,
  • Je considérerai quelque chose.
  • Au cours de cet exposé, j’analyserai…/ j’examinerai…/ je développerai…

Dans le développement, vous pouvez développer plusieurs arguments, de deux à trois. Donc, si vous avez trois arguments et que vous voulez séparer un petit peu votre développement en trois parties, vous pouvez dire :

  • Je commencerai par… (et vous donnez votre argument).
  • D’abord, premièrement, en premier lieu, dans un premier temps, mon premier point portera sur…
  • Puis…, ensuite, (et vous enchaînez avec votre deuxième argument).
  • Enfin…, troisièmement…
  • En dernier lieu…

Dans la conclusion, vous résumez ce que vous avez dit avant et vous exposez vos conclusions.

  • Je finirai par…
  • Je conclurai par..
  • Récapitulons…/ Pour résumer…

Révisez les connecteurs temporels et logiques dans l’unité 2, section 3.2.

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