L'organigramme de l'entreprise

L’organigramme d’une entreprise ou société est un graphique qui montre la répartition des postes et des fonctions. Il sert à savoir qui “qui est qui”, “qui dépend de qui” et “qui fait quoi” pour ainsi améliorer la communication interne et l’efficacité au travail.

Observez l’organigramme suivant :

Figura Organigramme

Voici la mission de chaque service ou membre de l’entreprise :

  • La direction peut se composer de plusieurs postes comme le Président-directeur général (PDG), le sous-directeur, le directeur général, le gérant, etc. Ils sont responsables des décisions importantes pour le bon déroulement de l’entreprise.
  • L’assistance à la direction ou l’assistant(e) manager collabore étroitement avec un directeur ou un responsable de service. Ses fonctions sont variées : préparer et faire le suivi des dossiers, gérer le planning, le courrier et l’agenda de son supérieur, organiser les réunions et le déplacement, prendre des rendez-vous, contrôler et fournir les documents nécessaires à la mission du dirigeant.
  • Le service de recherche et développement a pour mission de développer de nouveaux produits, les mettre au point, les valider et suivre le lancement de la production.
  • Administrateur de système et réseaux a pour mission d’offrir un réseau informatique de qualité à l’entreprise. Le technicien de maintenance apporte un support aux utilisateurs.
  • Le responsable de qualité connaît très bien son entreprise et ses activités, il assure la qualité à tous les niveaux (aussi bien la gestion du personnel que la qualité de la production ou la relation client) et mène des actions correctives si les normes ne sont pas respectées.
  • Le service de logistique et approvisionnement gère les flux des marchandises et des produits depuis la réception jusqu’à la livraison au client. Ce service est en contact permanent avec les agents commerciaux, la direction et les transporteurs; son rôle est de recevoir, de stocker et d’expédier les produits.
  • Le chef d’administration des affaires est le responsable de tous les aspects techniques, administratifs et financiers (attibuer un budget spécifique à la réalisation d’un projet, donner des conseils aux membres de la direction sur les nouveaux projets d’investissements, etc.)
  • La comptabilité est chargée de traiter la partie comptable de la société, des révisions et des déclarations fiscales et sociales.
  • Le responsable des ressources humaines (RH) est chargé de diriger la stratégie de gestion du personnel (gestion des payes, formation, recrutement et des entretiens d’embauche des nouveaux employés).
  • Le service commercial et marketing oriente et conduit la politique commerciale de l’entreprise afin de développer le chiffre d’affaires. Le chef compte sur une équipe d’agents commerciaux.

Observez le tableau suivant qui contient le lexique concernant les missions de certains postes de l’entreprise :

Taula: Les mots des fonctions de certains postes
diriger accueillir stocker une marchandise le budget d’un projet
investir contacter livrer ou expédier le devis et la facture
gérer conseiller recevoir le contrôle de la gestion
être chargée de orienter/aider emballer/palettiser un produit un objectif
s’occuper de joindre quelqu’un faire le suivi d’un dossier une analyse
coordonner collaborer passer une commande le chiffre d’affaires
superviser élaborer investir un investissement

Situations conflictuelles

Les entreprises peuvent vivre des situations délicates à cause d’une diminution de la demande et des ventes, à cause d’erreurs de gestion ou de la prise de mauvaises décisions, entre autres.

Lisez le texte suivant en faisant très attention à l’alternance et à l’usage des temps du passé, l’imparfait et le passé composé :

Un patron est tombé en faillite, découvrez son témoignage

Yves Delaunay, un patron de Nantes, a connu la faillite de son entreprise. Après, il a trouvé l’association bénévole 60 000 Rebondsil a reçu de l’aide d’un coach au plan personnel et professionnel. Maintenant, il est prêt à revenir dans le monde professionnel. Il lève un tabou en témoignant de son échec et de sa volonté de se relever. Il raconte :

« Ma plus grande angoisse était de ne pas arriver à faire les feuilles de salaire en fin de mois. Après le dépot de bilan de mon entreprise, je me sentais inutile, totalement humilié. J’ai vécu dans un grand sentiment de tristesse pendant un an », se souvient Philippe Delaunay, qui a fermé définitivement sa boîte en mai 2016. Il avait créé son entreprise quinze ans auparavant. Sa spécialité était le matériel de laboratoire médical. Avant la faillite, il employait 32 personnes et faisait 5 millions de chiffre d’affaires. Rejoindre l’association 60 000 Rebonds a été très bénéfique pour lui. « Le seul moment du mois où je me sentais bien c’était quand je venais à l’association. J’ai compris que je n’étais pas tout seul. » —dit-il— « Après quelques séances avec le coach, j’ai repris confiance en moi. En ce moment, je recherche un boulot de salarié. »

Quelques mots très utilisés en français familier

Le mot la boîte (registre familier) est synonyme du mot l’entreprise, par exemple : travailler dans une boîte, changer de boîte, monter sa boîte, etc.

Voici d’autres exemples de mots d’usage très fréquent dans des contextes informels :

  • bosser (familier) = travailler (standard)
  • le boss (familier) = le patron, le chef (standard)
  • le boulot (familier) = le travail (standard)
  • le fric (familier) = l’argent (standard)
  • une info (familier) = une information (standard)
  • la bagnole (familier) = la voiture (standard)
  • la déprime (familier) = la dépression (standard)

(Source : texte adapté, tiré de Ouest-France et 60 000 rebonds)

Observez l’usage et l’alternance de l’imparfait et du passé composé dans les phrases suivantes :

  • Philippe Delaunay a fermé définitivement son entreprise en mai 2016. → Le verbe au passé composé il a fermé exprime une action terminée.
  • La spécialité de son entreprise était le matériel de laboratoire médical. → Le verbe à l’imparfait était exprime une action durative dans le passé.
  • À l’association 60 000 Rebonds il a compris qu’il n’était pas tout seul. → Le verbe au passé composé il a compris exprime une action terminée et le verbe à l’imparfait il n’était pas exprime une action non terminée et durative dans le passé.

L'imparfait et le passé composé : usage et alternance

Quand on raconte des faits dans le passé, on utilise le passé composé et l’imparfait, mais quand utilise-t-on l’un ou l’autre ?

On utilise l’imparfait pour :

  1. Exprimer une action en cours, c’est-à-dire, non terminée dans le passé. Exemple : Je marchais dans rue.
  2. Faire une description. Exemple : La rue était déserte, il faisait froid.
  3. Parler d’une habitude. Exemple : Je sortais me promener tous les soirs.

Révisez la formation de l’imparfait dans l’unité 3, section 2.2 et 2.2.1

Il est nécessaire de regarder plusieurs fois la vidéo 1.1. Imparfait ou Passé composé ? dans la section Annexes pour bien saisir l’usage et l’alternance de ces deux temps verbaux.

Lisez le dialogue suivant où M. Delaunay raconte les souvenirs de la faillite de son entreprise et observez attentivement l’usage des formes verbales. Elles sont toutes à l’imparfait :

Entretien avec M. Delaunay (1)

Journaliste : — Quelle était l’activité de votre entreprise, M. Delaunay ?

M. Delaunay : — Notre spécialité était le matériel de laboratoire médical.

Journaliste : — Combien de personnes employiez-vous ?

M. Delaunay : — J’employais 32 personnes.

Journaliste : — Est-ce que vous gagniez bien votre vie ?

M. Delaunay : — Les bénéfices n’étaient pas exceptionnels mais le chiffre d’affaires était considérable, de 5 millions.

Journaliste : — M. Delaunay, qu’est-ce qui vous préoccupait le plus avant de faire faillite ?

M. Delaunay : — Ma plus grande angoisse était de ne pas arriver à faire les feuilles de salaire en fin de mois pour payer mes employés.

Journaliste : — Après la faillite, quels sentiments éprouviez-vous ?

M. Delaunay : — Je me sentais inutile, totalement humilié.

Le protagoniste de l’entretien raconte des actions non achevées qui décrivent son passé dans sa durée, ses souvenirs et ses habitudes → Le temps verbal utilisé est, donc, l’imparfait.

On utilise le passé composé pour :

Exprimer une action achevée, c’est-à-dire, une action précise et terminée dans le passé. Exemple : J’ai vu quelqu’un dans la rue. J’ai eu peur. Je suis parti tout de suite.

Révisez la formation du passé composé dans l’unité 3, section 1.1 et ses subsections.

Lisez le dialogue suivant où l’entrepreneur M. Delaunay raconte les origines de son entreprise et ce qui s’est passé après la faillite. Observez attentivement l’usage des formes verbales qui sont toutes au passé composé :

Entretien avec M. Delaunay (2)

Journaliste : — Quand avez-vous créé votre société ?

M. Delaunay : — J’ai commencé mon activité en 2001 et j’ai fermé mon entreprise 15 ans après, en 2016.

Journaliste : — Quand avez-vous exactement décidé de fermer ?

M. Delaunay : — En avril je n’ai pas pu payer mes fournisseurs et en mai j’ai déposé le dépôt de bilan.

Journaliste : — Comment ça s’est passé au niveau personnel, M. Delaunay ?

M. Delaunay : — J’ai vécu dans un grand sentiment de tristesse pendant un an.

Journaliste : — Qu’est-ce que vous avez fait pour faire face à la situation ?

M. Delaunay : — J’ai trouvé l’association bénévole 60 000 Rebonds et j’ai décidé de la rejoindre.

Journaliste : — Comment 60 000 Rebonds vous a aidé ?

M. Delaunay : — J’ai reçu l’aide d’un coach et j’ai repris confiance en moi. J’ai rencontré d’autres personnes dans la même situation et cela a été très bénéfique pour moi.

Journaliste : — Votre témoignage a contribué à lever le tabou sur l’échec professionnel. Merci beaucoup, M. Delaunay.

Le protagoniste de l’entretien a raconté des faits achevés qui se sont produits dans un moment précis de son passé et ce qu’il a fait par la suite. → Le temps verbal utilisé est donc le passé composé.

Les indicateurs temporels

Dans les phrases complexes, certains indicateurs temporels vous aideront à alterner l’imparfait et le passé composé.

Lisez le témoignage d’un employé lors d’un incendie. Observez attentivement les indicateurs temporels :

J’étais dans mon bureau. Soudain j’ai entendu des collègues crier au feu. Tout à coup, l’alarme s’est déclenchée. Aussitôt, l’évacuation d’urgence a commencé. À ce moment-là, je suis sorti en courant. Puis, les pompiers sont arrivés.

Observez le tableau suivant qui nous permet d’analyser le texte précédent :

Contexte : Imparfait IndicateurAction : Passé composé
J’étais dans mon bureau, soudain j’ai entendu des collègues crier au feu.
tout à coup l’alarme s’est déclenchée.
aussitôt l’évacuation d’urgence a commencé.
à ce moment-là je suis sorti en courant.
puis les pompiers sont arrivés.

Certains indicateurs introduisent des actions à l’imparfait et d’autres introduisent des actions au passé composé. Observez le tableau suivant :

Taula: Les indicateurs de temps et les temps du passé
ImparfaitPassé composé
tous les jours soudain, tout à coup
d’habitude à ce moment-là, aussitôt
quelquefois puis, après, ensuite
souvent hier, en 1998

Le passé avant le passé : le plus-que-parfait

Le plus-que-parfait est un temps passé et composé. Ce temps est employé pour décrire un fait ou une action du passé qui est arrivée dans un temps antérieur à une autre action du passé. La deuxième action peut être exprimée au passé composé ou à l’imparfait.

Observez les exemples suivants :

M. Delaunay avait créé une entreprise en 2001 et il en était le patron.

En mai 2016 il a fermé l’entreprise qu’il avait créée en 2001.

Quand il a reçu l’aide d’un coach, il avait déjà fermé son entreprise.

Dans ces phrases les trois actions sont passées, mais “il avait créée” (verbe au plus-que-parfait) est antérieure à “Il était le patron” (verbe à l’imparfait) “il a fermé” (verbe au passé composé) et “il a reçu” (verbe au passé composé)

Formation du plus-que-parfait

  • Le plus-que-parfait est un temps composé qui se forme avec l’imparfait d’avoir ou d’être + le participe passé.
  • Le plus-que-parfait est un temps composé comme le passé composé et les règles d’accord du participe passé sont les mêmes.

Pratiquez le plus-que-parfait à l’oral dans la section Annexes.

Le tableau suivant vous présente la conjugaison de 4 verbes au plus-que-parfait: être et avoir, l’irrégulier aller et le régulier du 1er groupe travailler.

Taula: Les plus-que-parfait
Sujet Avoir Être Aller Travailler
J’ avais eu (j’) avais été (j’) étais allé(e) (j’) avais travaillé
Tu avais eu avais été étais allé(e) avais travaillé
Il/Elle/On avait eu avait été était allé(e) avait travaillé
Nous avions eu avions été étions allés(ées) avions travaillé
Vous aviez eu aviez été étiez allés(ées) aviez travaillé
Ils/Elles avaient eu avaient été étaient allés(ées) avaient travaillé

Tensions entre collègues

Les conflits, les désaccords et les tensions internes entre collègues, collaborateurs ou salariés eux-mêmes ou avec la patron ou manager sont assez courantes dans l’entreprise. Provoquer une rencontre ou une réunion entre les personnes concernées dans le but de trouver une solution est une bonne stratégie avant que le conflit ne s’aggrave.

Lisez la conversation entre deux collègues à la cafétéria de l’entreprise :

Le malentendu

— Ah, Alain, je voulais te parler.

— Bien sûr, Paul. C’est à quel sujet ?

— C’est un peu délicat… Il s’agit de Monique Labbé, la nouvelle commerciale.

— Qu’est-ce qui se passe ? Tu as des problèmes avec elle ?

— Bon, oui. Elle est très distante. J’ai l’impression qu’elle ne m’écoute pas et qu’elle s’oppose à mes initiatives systématiquement. Elle est prétentieuse !

— Je pense qu’elle est plutôt timide et assez réservée. Tu es sûr qu’elle refuse tes idées ?

— C’est pire que ça ! Elle se les approprie !

— Comment ? Tu as des évidences ?

— Oui, j’ai entendu le directeur qui la félicitait pour le nouveau contrat que nous avons obtenu. J’ai presque tout fait, pas elle !

— Eh bien, je pense que c’est un malentendu. Le directeur m’a parlé de ce contrat et il est très satisfait de ton travail.

— Vraiment ?

— Oui, Paul, tu dois parler à Monique et résoudre le problème.

— Tu as raison, Alain. Je vais lui proposer un rendez-vous demain matin pour en parler.

Après une conversation ou un entretien avec quelqu’un, nous pouvons rapporter les mots que notre interlocuteur a dit. Ce procédé est le discours rapporté ou discours indirect.

Observez les exemples suivants tirés du dialogue précédent :

Paul dit / explique / affirme / raconte qu’il a un problème avec Monique Labbé, sa nouvelle collègue.

Il a expliqué / a raconté / a répété que Monique s’est appropriée de ses idées.

Paul a expliqué / a raconté / qu’il avait entendu une conversation entre le directeur et Monique.

Alain a rappelé que le directeur était satisfait du travail de Paul.

Paul admet/ a admis qu’il devrait parler à Monique.

Paul dit / a dit qu’il proposera un rendez-vous à Monique.

Le discours indirect

Le discours indirect (ou discours rapporté) consiste à rapporter ou à répéter les mots qu’une autre personne a dit.

Dans le discours indirect, on introduit la phrase avec un verbe (dire, affirmer, ajouter, déclarer, répondre, demander, proposer, etc) + que, si, un mot interrogatif, ou la préposition de. On doit changer les pronoms et les références de temps et d’espace, si nécessaire.

Observez le tableau suivant :

Discours directDiscours indirect
Il affirme : « Elle est très distante » Il dit qu’elle est très distante.
Il me demande : « Tu as des problèmes avec elle ? » Il demande si j’ai des problèmes avec elle.
Il me demande : « Qu’est-ce qui se passe ? » Il me demande ce qui se passe.
Il me propose : « Parle avec elle. » Il me dit de parler avec elle.

Pratiquez le discours indirect dans la section Annexes.

En fonction du temps du verbe introductoire, il faudra changer le temps de la phrase subordonnée :

  • Si le verbe introductoire est au présent ou au futur, la phrase principale sera aussi au présent ou au futur.

Exemples :

Présent→ Qu’est-ce que Paul dit ? Il dit que Monique est distante et prétentieuse.

Futur→ Qu’est ce que Paul fera ? Il dit qu’il proposera un rendez-vous à Monique pour résoudre le malentendu.

  • Si le verbe introductoire est au passé, la phrase principale sera aussi au passé :

Exemple :

Qu’est-ce que le directeur a dit à Alain ? Il lui a dit qu’il était très satisfait du travail de Paul.

  • Si le verbe introductoire dire signifie demander, conseiller ou suggérer, on transforme avec de + infinitif:

Exemple : Qu’est-ce qu’Alain a conseillé à Paul ? Alain lui a conseillé de parler à Monique.

  • Mais si le verbe introductoire dire signifie promettre, on transforme avec que :

Exemples :

Qu’est-ce que Paul dit à Alain ? Il lui dit qu’il va parler à Monique.

Qu’est-ce que le directeur a dit ? Il a dit qu’il était satisfait du travail de Paul.

  • Si on rapporte une question dont la réponse est oui ou non, le phrase subordonnée est introduite par si.

Exemple: Alain demande à Paul : « Tu as des évidences » ? - Il demande si Paul a des évidences

  • On peut rapporter une question introduite par un mot interrogatif. Observez le tableau suivant :
Taula: Les questions directes et le discours indirect
Style directStyle indirect
Il dit/demande : « Qui peut m’aider ? » Il demande qui peut l’aider.
Il dit/demande : « Pourquoi s’approprie-t-elle mes idées ? » Il demande pourquoi elle s’approprie ses idées.
Il dit/demande : « Combien de clients dois-je contacter ? » Il dit/demande combien de clients il doit contacter.
Il dit/demande : « Où dois-je m’adresser ? » Il dit/demande où il doit s’addresser.
Il dit/demande : « Comment allez-vous régler la facture ? » Il dit/demande comment vous aller régler la facture.
Il dit/demande : « De quoi traite ce dossier ? » Il dit/demande de quoi traite ce dossier.
Il dit/demande : « Qu’est-ce que vous avez commandé ? » Il dit/demande ce que ses collègues ont commandé.
Il dit/demande : « Quand allez-vous faire la facture ? » Il dit/demande quand vous allez faire la facture.
Il dit/demande : « Qu’est-ce qui se passe avec Monique ? » Il dit/demande ce qui se passe avec Monique.

La cause

La cause c’est le motif, la raison d’une autre action ou d’un autre fait.

Le sujet

Remarquez que l’inversion du sujet des questions directes n’est pas permise au style indirect !

La cause établit une relation logique directe avec la conséquence, c’est-à-dire, la cause est un fait qui qui entraîne un autre fait et la conséquence est un fait qui résulte d’un autre fait.

Lisez attentivement les phrases suivantes pour vérifier cela :

Exemples :

On peut monter notre bureau parce qu’on a assez d’argent → Pourquoi ? Parce qu’on n’a pas assez d’argent → c’est la cause.

On a assez d’argent, de sorte qu’on peut monter notre bureau → Résultat ? On peut monter notre bureau → c’est la conséquence.

Voici les expressions les plus fréquentes pour introduire la notion de cause :

  • Parce que, puisque, comme sont les conjonctions les plus courantes.
    • Parce que répond à la question Pourquoi ?. Exemple : Je suis en retard parce que j’ai été pris dans les embouteillages.
    • Puisque introduit une cause évidente pour celui qui parle et en général connue de l’interlocuteur. Exemple : Je ne pouvais pas contacter le client puisque tu ne m’avais pas donné son numéro de téléphone.
    • Comme se place toujours en tête de phrase et met la cause en valeur. Exemple : Comme je n’étais pas sûre de pouvoir aller à la réunion, j’ai prévenu mon supérieur.
  • Étant donné que et du fait que introduisent une cause connue de tous. Le locuteur rappelle un fait constaté. Ces deux locutions se placent en tête de phrase ou après la conséquence. Exemples : Étant donné que vous venez d’arriver, vous devrez parler à la chef des ressources humaines.
  • Grâce à c’est une préposition qui introduit une cause dont la conséquence est positive. Elle est suivie d’un nom ou d’un pronom. Exemple : Il a trouvé un nouvel emploi grâce à l’association 60 000 Rebonds.
  • À cause de introduit en général une cause dont la conséquence est négative. Il est suivi d’un nom ou d’un pronom. Exemple : Il était déprimé à cause de la faillite de son entreprise.
  • Car est employé plutôt à l’écrit. Il introduit une explication à ce qui vient d’être dit et ne peut pas être placé en début de phrase. Exemple : Je mange un plateau-repas sur place car j’ai énormément de travail.
  • En effet est employé à l’oral et à l’écrit. Il introduit aussi une explication à ce qui vient d’être dit. Il est toujours précédé d’un point ou d’une virgule. Exemple : L’année prochaine, l’entreprise connaîtra un profond changement. En effet, notre directeur général prendra sa retraite.

La conséquence

La conséquence exprime l’effet logique provoqué par une autre action ou un autre fait.

Cette notion nous permettra d’exprimer plus clairement nos pensées et notre avis. Voici les expressions les plus courantes pour introduire la conséquence :

  • Alors et donc indiquent un lien logique fort entre la cause et la conséquence. Exemples : On voulait lui faire plaisir, alors on a organisé une fête. On voulait lui faire plaisir, on a donc organisé une fête.
  • Par conséquent / en conséquence sont très utilisés dans le langage administratif et juridique. Exemples : Elle était absentéiste, par conséquent / en conséquence elle a été licenciée.
  • C’est pourquoi …, c’est pour cela que … et c’est la raison pour laquelle… introduisent le résultat d’une argumentation. Exemples : Elle était très compétente. C’est la raison pour laquelle / C’est pourquoi on lui a offert le stage à l’étranger.
  • De sorte que exprime une conséquence prévisible. Exemple : La formation était inutile de sorte que plusieurs sont partis avant l’heure.
  • Si (+ adverbe / adjectif) …que et tellement (+ adjectif / adverbe / verbe)…que expriment l’intensité. Exemples : Elle est si gentille que tout le monde l’aime. Elle a tellement négocié avec le client, qu’elle a finalement obtenu le contrat.
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